Étude sur la CFTÉ

Entre le 18 mars et le 12 avril 2021, la Coalition pour la conciliation famille-travail-études (CCFTÉ) administrait un quest ionnaire en ligne afin de connaître les impacts de la pandémie sur la société québécoise, notamment à l’égard des défis rencontrés dans la conciliation de différents rôles. L’échantillon total du questionnaire est de 1 009 répondant-e-s.


Faits saillants

Les répondant-e-s sont en majorité des femmes (90 %), âgé-e-s entre 26 et 55 ans (91 %) et provenant des différentes régions administratives du Québec.

Ils et elles ont occupé un emploi durant la pandémie (97 %), travaillent pour la majorité dans les services essentiels (65 %) et ont un ou plusieurs enfants qui habitent avec eux et elles (72 %).

La pandémie a eu des impacts négatifs sur la conciliation famille-travail-études des répondant-e s, 7 personnes sur 10 (69 %) ont eu de la difficulté à conjuguer leurs différents rôles (parent, travailleur-euse, étudiant-e, proche aidant-e) durant la pandémie.

La pandémie a précarisé financièrement 17 % des répondant-e-s.

Les revendications de la CCFTÉ recueillent un fort appui des répondant-e-s, soit entre 58 % et 84 % selon les revendications.

La fermeture des écoles, des services de garde et des garderies, l’accès difficile à un réseau de soutien, la pression de performance, l’impossibilité de visiter les proches et les proches aidés ainsi que le télétravail ont eu un impact négatif sur de nombreux et de nombreuses répondant-e-s. En effet, 9 répondant-e-s sur 10 (89%) ont expérimenté au moins un ou plusieurs impacts négatifs de la pandémie sur leur conciliation famille-travail-études.

La pandémie a davantage touché les familles monoparentales, les étudiant-e-s, les proches aidant-e-s, les familles recomposées, les personnes aux horaires de travail atypique, les communautés ethnoculturelles, les personnes travaillant dans les services essentiels et les femmes.

La pandémie a eu un impact sur la santé mentale de trois répondant-e-s sur quatre (77 %).

Presque 90% des répondant-e-s qui occupaient un emploi a rencontré une ou plusieurs barrières au télétravail. 51% des personnes nommaient l’obligation de s’occuper des enfants en même temps que faire du télétravail comme étant une barrière.

9 répondant-e-s sur 10 ont expérimenté un ou plusieurs impacts négatifs de la pandémie sur leur conciliation famille-travail-études. La pression à la performance a été rapporté par 38% des répondant-e-s.

Les communautés ethnoculturelles rapportent le plus faible pourcentage d’absence du travail en raison de symptômes liés à la COVID-19, soit 47% contre une moyenne de 55% pour le total de l’échantillon. Cela peut s’expliquer par le fait que les personnes issues de ces communautés occupent des emplois à plus faible revenu, non syndiqué qui n’offrent pas l’option d’avoir des absences rémunérées.


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L’étude a été réalisée par Dubois-Tétu Consultant.e.s

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