Nos valeurs et principes

En 2017, le gouvernement du Québec adoptait une stratégie gouvernementale en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes, s’engageant ainsi formellement à faire progresser cette égalité d’ici 2021.

Les politiques gouvernementales ne sont pas neutres puisqu’elles n’affectent pas les femmes et les hommes de la même façon ni ne tiennent compte des multiples facteurs sociaux. Ce fait a été maintes fois démontré par les analyses différenciées selon les sexes et intersectionnelle (ADS+), dont voici la définition élaborée par Relais-femmes et bonifiée par les membres de la Coalition :

L’ADS+ est « est un processus qui vise à prendre constamment en compte, lors de la mise en place d’une initiative, des réalités différentes sur divers ensembles de personnes — femmes, hommes ou autres. La place dans la société et l’identité individuelle sont influencées par une multitude de facteurs sociaux en plus du sexe/genre, par exemple la classe sociale, la race, l’origine ethnique, la religion, l’âge ou le fait de vivre avec un handicap de nature physique ou intellectuelle» et ce, afin d’enrayer les discriminations systémiques vécues par les femmes. (Relais-femmes, 2019. Cette définition de l’ADS+ s’inspire de celle de Condition féminine Canada (2018) et de celle du Secrétariat à la condition féminine (2007).)

C’est pourquoi, il importe pour la Coalition de recourir à l’analyse différenciée selon les sexes et intersectionnelle dans le développement de solutions afin d’assurer un encadrement de la CFTÉ qui soit équitable pour les femmes et les hommes, qui tienne compter de tous les facteurs sociaux touchant les individus et ce, afin d’enrayer toutes les discriminations systémiques vécues par les femmes. Il est du souhait de la Coalition de travailler progressivement à l’intégration de cette analyse au sein de toutes les revendications de la plateforme.

S’appuyant notamment sur ces prémisses, la Coalition défend les valeurs et les principes suivants :

  • L’engagement des citoyennes et des citoyens à la construction d’une société basée sur l’égalité entre les femmes et les hommes, tant dans la sphère privée, qu’au travail, aux études et au sein de la collectivité ;
  • L’importance du recours à l’analyse différenciée selon les sexes intersectionnelle (ADS+) dans le développement de solutions afin d’assurer un encadrement de la CFTÉ qui soit équitable pour les femmes et les hommes qui tienne compte de tous les facteurs sociaux touchant différemment les individus et ce, afin d’enrayer les discriminations systémiques vécues par les femmes.
  • La reconnaissance des besoins des personnes qui doivent assumer les responsabilités familiales, sociales et de proche aidance à l’égard des enfants, des adolescent.e.s, des conjoint.e.s, des parents, des ami.e.s et/ou des personnes vieillissantes en perte d’autonomie, malades, en situation de handicap ou vivant avec des limitations fonctionnelles, ainsi que de leur entourage ;
  • Le maintien et l’amélioration des services publics (tels ceux de santé ou de services sociaux) soutenant la conciliation famille-travail-études (services éducatifs, de répit, d’hébergement, de soins à domicile…) ;
  • L’accessibilité et le maintien des mesures de CFTÉ déjà en application dans tous les secteurs d’activités publics, parapublics, gouvernementaux ou privés ;
  • La reconnaissance des responsabilités de l’État (secteurs public et parapublic, incluant les municipalités) en matière de CFTÉ pour la mise en place de solutions collectives, et non seulement individuelles, qui répondent aux besoins ;
  • La reconnaissance des responsabilités des employeurs et des établissements d’enseignement en matière de CFTÉ pour la recherche de solutions concrètes dans les milieux de travail et d’études.
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